Négrologie
Ce livre a surpris (ceux qui ne connaissaient pas la réalité de la situation), voire choqué (les gens de mauvaise foi ou conditionnés intellectuellement), mais ce qu’il présente n’est que la vérité. L’auteur argumente et prouve ce qu’il écrit. Ancien journaliste des journaux Libération et du Monde, il ne peut être qualifié de raciste comme d’aucuns l’ont commodément écrit, cette technique de satanisation du contradicteur, véritable stérilisateur de la pensée, faisant alors office de réplique en dispensant l’imprécateur d’argumenter rationnellement en étayant ses arguments par des pièces à conviction.
Les critiques de l’époque ont été dans l’ensemble de qualité, ce qui est pleinement justifié :
« Stephen Smith aime trop l’Afrique pour souffrir ses mensonges. Elle se meurt, dans la plus sanglante et douloureuse des agonies. Mais la faute n’en est pas d’abord à la colonisation ou à la mondialisation. […] Il faut lire Négrologie pour mieux aimer les Africains. »
Francis Brochet, Le Progrès, 2 novembre 2003.
« Dans un essai implacable, Stephen Smith dissèque les maux du continent. “Un bilan, pas un pamphlet.” Voilà comment, quarante ans après le cri d’alarme de René Dumont, Stephen Smith, journaliste au Monde, définit son essai décapant, Négrologie. »
Vincent Hugeux, L’Express, 27 novembre 2003.
« Puisqu’il a une affection toute particulière pour l’Afrique d’entre les tropiques, dont il est l’un des meilleurs observateurs, le journaliste Stephen Smith n’y va pas avec le dos de la calebasse dans son dernier livre Négrologie. Son constat est impitoyable. […] Terrible réquisitoire et utile rappel que ce livre dont les propos les plus durs s’adressent non pas aux Africains, mais à “leurs amis occidentaux, ‘gardes-faune’ complices du meurtre de masse qui défigure la face du continent”. Noir c’est noir. »
Jérôme Stern, La Tribune, 5 décembre 2003.
«Pour celui qui s’intéresse à l’Afrique, la lecture de ce livre est à la fois nécessaire et douloureuse. L’auteur, fin connaisseur d’un continent qu’il arpente depuis vingt ans, dresse un bilan sombre d’une Afrique dévastée par tous les maux, du sida à la corruption, des guerres fratricides à l’assistanat érigé en institution. Rien de neuf, sauf que Stephen Smith, longtemps journaliste à Libération et passé au Monde en 2000, met les Africains devant leurs responsabilités, même s’il dénonce au passage la gratuité de l’aide apportée à l’Afrique en soulignant que “le plus destructeur pour un pays, c’est d’être comblé de fonds d’assistance, sans qu’il n’y ait la moindre contrepartie”. »
Pierre Cochez, La Croix, 9 décembre 2003.
« On peut être accablé par le pessimisme absolu du constat ; mais Stephen Smith croit aux vertus de l’électrochoc. Se défendant d’avoir écrit un livre “gentil”, il n’aspire qu’à creuser la blessure, “qu’à plonger la plume dans les plaies ouvertes” comme s’il gardait une confiance paradoxale dans la cruauté du diagnostic, seule à même de dissiper fantômes et fantasmes et d’éveiller les consciences. En refermant ce document tout vibrant d’une sorte de fureur contenue et d’amour déçu, on songe à l’adage célèbre de Hölderlin : “Là où croît le danger croît aussi la force de ce qui sauve.” »
Pascal Bruckner, Le Monde, 12 décembre 2003.
« Depuis de longues années, je n’avais été sous le choc d’un livre aussi terrifiant, parce que compétent, informé et honnête, que celui de Stephen Smith, Négrologie. »
Alfred Grosser, La Croix, 5 janvier 2004.
«L’une des grandes qualités du livre impressionnant de Stephen Smith, Négrologie, pourquoi l’Afrique meurt, est sa profonde honnêteté dans l’analyse des causes. Il en est une qu’il a le courage de relever, dût-il se faire haïr par une bonne part des élites africaines : la prétendue “conscience noire”, “l’intériorisation du racisme érigée en vertu africaine”. »
Ouest-France, 25 mars 2004.
« Les malheurs de l’Afrique relèvent avant tout de la responsabilité des Africains eux-mêmes, acteurs principaux et fossoyeurs de leur pays. C’est le sens du titre provocateur de l’ouvrage : la “négrologie” tue le continent, les Africains se comportant comme leurs caricatures les plus grotesques (rois nègres, nègres noceurs, sauvages…). Un livre résolument à contre-courant du “politiquement correct” […]. Trempée dans les plaies de l’Afrique, sa plume vive et précise rend horriblement crédible son diagnostic, à savoir que le berceau de l’humanité risque de devenir une nécropole, au sens propre, hélas, mais aussi au sens figuré, comme tombeau d’une certaine idée de l’homme. »
Le Télégramme de Brest, 28 mars 2004.
Puis, le groupe de pression pro-FPR, le premier instant de surprise passé, a conduit de véritables attaques ad hominem contre Stephen Smith.
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